3- Le Phonographe Edison :



Dès 1807, le physicien anglais Thomas Young réalise un dispositif permettant d’enregistrer les vibrations d’un corps sonore sur un cylindre. En 1857, Léon Scott de Martinville perfectionne ce procédé et invente un appareil, le Phonautographe, constitué d’une membrane vibrante, placée au bout d’un tube acoustique, qui transmet les vibrations sonores à un stylet qui les grave sur un cylindre enduit de noir de fumée. Mais ce dispositif ne permet pas de relire les courbes ainsi dessinées.




Le 30 avril 1877, Charles Cros dépose un pli cacheté à l’Académie des Sciences où il décrit le Paléophone, procédé qui permet de déposer par photogravure sur un disque métallique les courbes sonores obtenues par le phonautographe, de façon à les lire avec une pointe solidaire d’une membrane élastique.



Il a existé un appareil, le Gramophone, similaire à un phonographe permettant d'enregistrer les textes destinés à être dactylographiés. Il disposait à cet effet d'une tête réversible et d'un cornet en guise de micro.
Pour effacer le message on rabotait la surface du cylindre constitué de cire.





Les gramophones ont été une évolution des phonographes. Ils en ont pris le nom par la suite. La différence entre ces deux types d'appareils se fait surtout par le support d'enregistrement :


Cylindre pour les phonographes, Disque pour les gramophones.